Phénotypes de résistance aux antibiotiques d’isolats bactériens obtenus sur des prélèvements urinaires analysés au CHU de Bogodogo (Burkina Faso)

Auteurs

  • Eric Arnaud Diendéré Université Joseph Ki-Zerbo
  • Absetou Ki/Ba
  • Abdoulaye Sawadogo
  • Seif Idriss Salah Traoré
  • Emmanuel Kadsondo
  • Salifou Napon
  • Souleymane Ouedraogo
  • Rita Arielle Belem
  • René Bognounou
  • Sylvain Ouédraogo
  • Jacques Zoungrana
  • Hervé Tieno
  • Ismael Diallo
  • Mamoudou Savadogo
  • Solange Ouédraogo/Yugbaré
  • Apoline Ouedraogo/Sondo
  • Armel Poda

Mots-clés :

Infection du tractus urinaire, Bactériurie, ECBU, Résistance aux antibiotiques, Écologie bactérienne, Antibiothérapie probabiliste

Résumé

Objectif

L’Objectif de ce travail est d’étudier la fréquence des pathogènes bactériens urinaires isolés et leurs phénotypes de résistance aux antibiotiques au Centre Hospitalier Universitaire de Bogodogo (CHU-B).

Matériel et méthode

Nous avons réalisé une étude transversale descriptive à partir des données issues des Examens cytobactériologiques des urines analysés dans le laboratoire de biologie du CHU-B. Les données analysées ont couvert la période comprise entre le 1er Janvier 2019 au décembre 31 Décembre 2019. Les urines ont été ensemencées sur les milieux spécifiques. La technique de diffusion en milieu gélosé (Mueller Hinton) des disques imprégnés d’antibiotiques selon la méthode de Kirby Bauer modifiée a été utilisée. Les données ont été analysées suivant les recommandations de la CASFM/EUCAST 2017.

Résultats

Au total, sur les 1543 ECBU réalisés, une bactériurie significative a été révélée sur 384 prélèvements (24,9%). E coli était l’espèce majoritairement identifiée (191 ; 49,7%). Les fréquences de résistance aux céphalosporines de 3ème génération (C3G) étaient pour E. coli, K. pneumoniae et E. cloacae respectivement de 61,6%, 68% et 77,7%. Cinquante-huit souches(30,3%) de E. coli et 110 souches (27,2%) de K. pneumoniae étaient productrices de BLSE. La fréquence de la résistance aux quinolones était de l’ordre de 78,6%, 79,6% respectivement. Les fréquences de résistance à l’imipenème de 2,8%, 10% et 11,1% respectivement pour ces trois entérobactéries.

Conclusion         

Les pathogènes les plus fréquemment isolés des prélèvements urinaires au Burkina Faso sont E. coli, Klebsiella pneumoniae. La résistance de ces pathogènes aux antibiotiques couramment utilisés en probabilistes, notamment aux C3G est élevée.

Téléchargements

Publiée

02/04/2025

Comment citer

Diendéré, E. A., Ki/Ba, A., Sawadogo, A. ., Traoré , S. I. S., Kadsondo, E. ., Napon, S. ., Ouedraogo, S., Belem, R. A., Bognounou, R., Ouédraogo, S., Zoungrana, J., Tieno, H., Diallo, I., Savadogo, M., Ouédraogo/Yugbaré, S., Ouedraogo/Sondo, A. ., & Poda, A. (2025). Phénotypes de résistance aux antibiotiques d’isolats bactériens obtenus sur des prélèvements urinaires analysés au CHU de Bogodogo (Burkina Faso). Sciences De La Santé, 47(2(1), 73–93. Consulté à l’adresse https://revuesciences-techniquesburkina.org/index.php/sciences_de_la_sante/article/view/1519

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