Effets des pratiques culturales et des propriétés du sol sur les rendements de l’igname (Dioscorea spp) dans différents agroécosystèmes au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire
Mots-clés :
Igname, Rendements, Déterminants, Burkina Faso, Côte d’IvoireRésumé
L’igname est une culture vivrière pour des millions de personnes, cependant les rendements de l’igname
restent faibles dû à sa grande variabilité. Une étude a été faite dans différents agroécosystèmes au Burkina
Faso et en Côte d’Ivoire afin de comprendre la variabilité des rendements de l’igname. Cette étude a concerné 130 producteurs d’igname dans quatre sites. Les taux de germination, les densités de plantation
et les rendements ont été mesurés. Des échantillons de sol, prélevé à 0 – 30 cm, ont été analysés. Des
entretiens individuels ont été réalisés auprès des producteurs sur les semences et la gestion de la fertilité.
Les résultats ont montré que la culture de l’igname était caractérisée par l’utilisation des engrais minéraux
(93 %) à Leo, par la pratique de la jachère (90 %) à Midebdo et par l’utilisation de petites semences (187.7 ± 1.0 g) et de forte densité (10221.0 ± 268 plants ha-1) à Liliyo. Leo a présenté les rendements d’igname les plus élevés (9.0 ± 5.1 t ha-1) comparé aux autres sites. Dans les quatre sites, la densité de plantation et le pHeau du sol ont affecté les rendements de Dioscorea alata et P total du sol a affecté les rendements de Dioscorea rotundata.