Statut hydrique d’un Lixisol sous des semis directs avec couverture végétale en zone soudanienne (Burkina Faso)
Mots-clés :
Semis avec couverture végétale, infiltration, porosité, stock hydrique, Burkina FasoRésumé
Afin de répondre au défi de résilience hydrique des cultures sous un climat changeant, cette étude vise à évaluer l’effet des semis directs avec couverture végétale (SCV) sur le statut hydrique d’un Lixosol soumis à une rotation biennale coton-maïs en Zone soudanienne (Farako-bâ, Burkina Faso). Dans un dispositif randomisé en bloc Fisher, les traitements comparés sont : T1 (semis direct), T2 (T1 + Brachiaria ruziziensis), T3 (T2 + Mucuna cochinchinensis), T4 (T2 + Panicum maximum), T5 (T2 + Stylosanthes hamata), T6 (semis direct + Crotalaria retusa) et T7 (labour conventionnel). Les paramètres mesurés sont la porosité, la conductivité hydraulique (Ksat) et le stock hydrique (SWA) du sol. Les résultats révèlent que les SCV contrairement aux pratiques sans couverture (T1 et T7) maintiennent ou améliorent la Ksat du sol. Cela repose sur une atténuation significative de l’impact de la pluie sur l’allure de compaction du sol. Les SCV améliorent le SWA couplée d’une meilleure homogénéisation du profil hydrique du sol. Ces pratiques semblent profiter d’une continuité verticale des macropores créés par le réseau racinaire des plantes de couverture. Par contre une forte discontinuité du profil hydrique est observée sous labour conventionnel, qui pourrait être favorisée par d’éventuelles semelles de labour.