Epidémiologie et pronostic de l’encéphalopathie hépatique à l’Hôpital National de Zinder

Auteurs

  • Illa HAMIDINE Université André Salifou de Zinder, Niger
  • OUSSEINI 2. Service d’hépato-gastroentérologie de l’Hôpital National de Niamey, Faculté des sciences de la santé de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, Niger
  • HASSAN 3. Service d’Anesthésie-réanimation de l’Hôpital National de Zinder, Faculté des sciences de la santé de l’Université André Salifou de Zinder
  • DIALLO 4. Service d'Hépato-gastroentérologie Hôpital National Donka CHU Conakry, Faculté des sciences et techniques de la santé, Université Gamal Abdel Nasser de Conakry
  • SANOUSSI CHAIBOU Service d’hépato-gastroentérologie de l’Hôpital National de Zinder
  • MAINOU
  • ELH LAMINE Service d’hépato-gastroentérologie de l’Hôpital Général de Référence de Niamey
  • MAHAMADOU 7. Programme National de Lutte contre le Sida et les Hépatites, Niger
  • ABDOU Service d’hépato-gastroentérologie de l’Hôpital de Référence de Maradi
  • SEYDOU MIDOU Clinique Médicale Madougou, Niamey, Niger

Résumé

Introduction: L’encéphalopathie hépatique (EH) est une complication fréquente et grave des insuffisances hépatiques aigues ou chroniques. Objectif : décrire les aspects épidémiologiques et le pronostic des patients suivis pour EH dans le service d’hépato-gastroentérologie (HGE) de l’Hôpital National de Zinder (HNZ). Matériels et Méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale à collecte de données rétrospective sur une période de 03 ans et 09 mois allant du 01 Janvier 2020 au 30 Septembre 2023. Résultats : l’étude a porté sur 120 patients suivis pour EH sur un total de 1191 patients hospitalisés, soit 10,07% de motif d’hospitalisation. L’âge moyen était de 44,66±14,51 ans avec une prédominance masculine (sex ratio à 2,75). Les signes cliniques étaient représentés par les troubles neurologiques dans 100% (n=120), l’ictère dans 73,33% (n=88), l’ascite dans 72,50% (n=87) et les œdèmes des membres inférieurs dans 70,83% (n=85). L’EH était survenue sur hépatopathie chronique dans 89,17% (n=107) et sur hépatite aigue dans 10,83% (n=13). Les patients étaient classés en stade II dans 45% (n=54), stade III dans 52,50% (n=63) et stade IV dans 2,50% (n=3) selon West Haven. Les facteurs déclenchant retrouvés étaient les hémorragies digestives dans 36,44% (n=43), les troubles ioniques dans 27,97% (n=33), une hypoglycémie dans 14,41% (n=17), une intoxication médicamenteuse dans 11,02% (n=13) et une infection du liquide d’ascite dans 10,17% (n=12). L’évolution de nos patients était favorable dans 55,83% (n=67). La mortalité de nos patients était de 44,17% (n=53). Conclusion : l’EH est un facteur péjoratif dans l’évolution des hépatopathies aigues et chroniques

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Publiée

02/06/2025

Comment citer

HAMIDINE, I., OUSSEINI, HASSAN, DIALLO, SANOUSSI CHAIBOU, MAINOU, ELH LAMINE, MAHAMADOU, ABDOU, & SEYDOU MIDOU. (2025). Epidémiologie et pronostic de l’encéphalopathie hépatique à l’Hôpital National de Zinder . Sciences De La Santé, 47(2(2), 64–75. Consulté à l’adresse https://revuesciences-techniquesburkina.org/index.php/sciences_de_la_sante/article/view/1586

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