Production intensive des asticots (Musca domestica), une alternative à la farine de poisson pour l’alimentation des poissons au Burkina Faso
Mots-clés :
production d’asticot, protéines animales, alimentation piscicole, attractifs, taux d’humidité, Burkina FasoRésumé
La disponibilité des sources de protéines animales d’origine locale en quantité et en qualité est une préoccupation des acteurs du secteur aquacole du Burkina Faso. Cette étude vise à mettre à la disposition des pisciculteurs des sources de protéine de bonne qualité via la maitrise des conditions optimales de la production intensive des asticots. Les facteurs testés au cours de l’étude sont : l’effet de l’attractif, la température et l’humidité. Le dispositif de production d’asticot est constitué de 3 cadres métalliques surmontés chacun de 4 passoires. Nous avons mis en place 4 traitements pour tester l’efficacité des attractifs. Il s’agit de T0 (substrat brut), T1 (substrat + soumbala), T2 (substrat + Sang animal) et T3 (substrat + viscère de poisson) repartis dans chaque passoire. Quatre traitements ont été également mis en place pour tester l’effet de l’humidité sur la production des asticots. Il s’agit de T0 (sans arrosage), T1 (2 litres d’eau le premier jour), T2 (2 litres d’eau pendant 2 jours) et T3 (2 litres d’eau pendant 3 jours). Les résultats ont montré que le viscère de poisson est le meilleur substrat avec une production d’asticots de 1541g/m2. La variation du taux d’humidité du substrat a permis d’augmenter la production des asticots à 1227g/m2. Ces résultats préliminaires montrent qu’une maitrise des facteurs de