Antibiorésistance des germes responsables d'infections urinaires en milieu pédiatrique au CHU-Campus de Lomé : à propos de 175 cas
Mots-clés :
Infections urinaires, Antibiorésistance, Enfant, Lomé, TogoRésumé
Français
La résistance des germes aux antibiotiques (ATB) est un problème universel et reste d'actualité. Devant toute maladie infectieuse, le clinicien se heurte à un choix thérapeutique difficile surtout lorsqu'il ne connaît pas le profil de résistance ou de sensibilité des germes en cause.
Notre travail se propose de faire le point sur la résistance des germes isolés au cours des infections urinaires (IU) chez l’enfant en pédiatrie.
Il s'agit d'une étude rétrospective par analyse de dossiers d'enfants hospitalisés et présentant une IU avec germes identifiés à l'ECBU. La résistance de tous les germes isolés a été testée grâce à un antibiogramme utilisant la technique de diffusion en milieu solide.
Les germes isolés à l'ECBU sont dominés par les entérobactéries dont Escherichia coli (45,21 %) et Klebsiella (20,21%) suivjs de loin par les staphylocoques (9,57 %).
La plu part de ces germes isolés présentent une résistance élevée vis-à-vis des pénicillines : ampicilline (91,23 %), pénicilline G (86,66 %), amoxicilline (85,29 %), amoxicilline + acide clavulanique (85,62 %).
Par contre, plus de 88 % des souches isolées sont sensibles aux quinolones (> 93 %), aux aminosides (88 à 96 %) et aux céphalosporines de 3' génération (96 %) testés.
Ces résultats nous permettent d'affirmer que l’antibiothérapie de présomption des IU dans notre milieu doit préférentiellement utiliser les quinolones. Par ailleurs, le problème de résistance des germes isolés aux ATB demeure un vrai problème de santé publique dont H faut rechercher les facteurs favorisant.
