Co-infection de Mycoplasma hominis et de Ureaplasma urealyticum chez les femmes séropositives au VIH à Ouagadougou
Mots-clés :
VIH, Mycoplasma hominis, Ureaplasma urealyticum, Colonisation, InfectionRésumé
Français
De nombreuses études ont montré l’association de Mycoplasma hominis et Ureaplasma urealyticum dans des
pathologies comme : vaginose, salpingite, infections néonatales, endométrites, urétrites non gonococciques.
L’objectif de ce travail était d’étudier la prévalence de ces mycoplasmes chez les femmes VIH séropositives
au Centre Médical saint Camille.
Des prélèvements vaginaux endocervicaux ont été faits sur 120 femmes pour la recherche des
mycoplasmes. De ces femmes, 26,7 % étaient porteuses d’au moins un mycoplasme ; cependant 8,3 %
étaient colonisées ; 0,8 % infectées par M. hominis ; 10 % par U. urealyticum et 7,5 % par les deux associés.
On a également isolé d’autres germes tels que Escherichia coli (8,3%), Candida albicans (20 %),
Streptococcus agalactiae (6,7 %), Klebsiella pneumoniae (0,8 %), Trichomonas vaginalis (1,7 %),
Enterobacter SPP (0,8 %).
Tous les mycoplasmes isolés étaient sensibles à la Minocycline, à la Clindamycine, à la Péfloxacine et à
la Doxycycline. Les résistances les plus importantes ont été observées pour la Clarithromycine (31,3 %),
l’Erythromycine (21,9 %), l’Ofloxacine (12,5 %) et l’Azithromycine (25 %).
à travers cette étude, nous avons constaté que les mycoplasmes ont une prévalence élevée parmi les
femmes séropositives au Burkina Faso. Sachant que ces germes peuvent être source de stérilité féminine,
il importe de développer une politique de dépistage qui protégerait les femmes.
Anglais
Many studies have shown the association of Mycoplasma hominis and Ureaplasma urealyticum in diseases
such as vaginosis, pelvic inflammatory disease, neonatal infection, endometritis, non-gonococcal urethritis.
The objective of this work is to study the prevalence of mycoplasmas in women infected with HIV at Saint
Camille Medical Center. Endocervical vaginal sample was made on 120 women for the detection of mycoplasma.
Of these women, 26.7 % were carrying at least one mycoplasma, but 8.3 % were colonized, 0.8 % infected
with M. hominis, 10 % by U. urealyticum and 7.5 % by the two germs. It was also isolated from other bacteria
such as Escherichia coli (8.3 %), Candida albicans (20 %), Streptococcus agalactiae (6.7 %), Klebsiella
pneumoniae (0.8 %), Trichomonas vaginalis (1.7 %), Enterobacter spp (0.8 %).
All mycoplasmas isolated were susceptible to Minocycline, Clindamycin, Péfloxacine and Doxyciclyne.
The highest percentage of resistance was observed for Clarithromycin (31.3 %), Erythromycin (21.9 %),
Ofloxacin (12.5 %) and Azithromycin (25 %).
Through this study, we found that the mycoplasmas are highly prevalent among HIV-positive women in
Burkina Faso. Knowing that this type of infection can cause female infertility, it is important to develop a
testing policy that would protect women from harmful effects of these mycoplasmas