Réduction de la prévalence de la mutation 76T du gène Pfcrt de Plasmodium falciparum une décennie après l'introduction des thérapies combinées à base d'artémisinine dans un contexte de mise en oeuvre de la chimioprévention du paludisme saisonnier au Burki

Auteurs

  • Séni NIKIEMA
  • Issiaka SOULAMA
  • Salam SAWADOGO
  • Salif SOMBIE
  • Samuel Sindie SERME
  • Noëlie BERE/HENRY
  • Nicolas OUEDRAOGO
  • Emelie BADOUM
  • Nathalie OUARE
  • Haffsatou SAWADOGO
  • Raissa P ILY
  • Guillene N.Y. TIBIRI
  • Djamila OA ZOURE
  • Nassandba J YANOGO
  • Farida CA KABORE
  • Chanolle TCHEKOUNOU
  • Oumarou OUEDRAOGO
  • Dramane ZONGO
  • Adama ZIDA
  • Abdou Azaque ZOURE
  • florencia W DJIGMA
  • Jacques SIMPORE

Mots-clés :

Paludisme, Plasmodium falciparum,, Pfcrt76T, marqueurs de résistances, Burkina Faso

Résumé

En 2005, le Burkina Faso introduisait les combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine (CTAs) comme médicament de première intention dans le traitement du paludisme non compliqué à la suite des cas de résistance observés avec la chloroquine. Quelques années plus tard, en 2012 l’OMS recommandait le recours à la chimioprévention du paludisme saisonnier (CPS) comme stratégie efficace pour réduire le fardeau du paludisme chez les enfants de moins de cinq ans. La présente étude vise à évaluer le niveau de prévalence de la mutation pfcrt76T associé à la résistance du parasite aux quinolones, une décennie environ après introduction des CTAs et quelques années après la mise en oeuvre de la CPS au Burkina Faso.
Au total, 403 patients volontaires ont été recrutés dans cette étude : 181 patients dans les districts sanitaires de Banfora et Saponé en 2013 une décennie environ l’introduction des CTAs avant la mise en oeuvre de la CPSet 222 enfants suivis au cours de la CPS en 2020 au moment où elle est mise en oeuvre à l’échelle du pays. Des échantillons de sang ont été collectés pour la confection de frottis sanguins pour l'identification microscopique des parasites et pour la confection de spots sanguins afin de détecter les mutations Pfcrt76T par PCR/RFLP.
La prévalence PfcrtK76T était d'environ 34 % dans notre étude en 2013. Cependant, cette prévalence de Pfcrt76T a été significativement réduite à 3,38 % en 2020.
L’étude a montré une fois de plus qu'une diminution de la prévalence Pfcrt76T associée à la résistance du parasite aux quinolones a été observée de 2013 à 2020

Téléchargements

Publiée

10/19/2024

Comment citer

NIKIEMA, S. ., SOULAMA, I. ., SAWADOGO, S., SOMBIE, S. ., SERME, S. S. ., BERE/HENRY, N. ., OUEDRAOGO, N. ., BADOUM, E. ., OUARE, N. ., SAWADOGO, H. ., ILY, R. P., TIBIRI, G. N. ., ZOURE, D. O., YANOGO, N. J. ., KABORE, F. C., TCHEKOUNOU, C. ., OUEDRAOGO, O. ., ZONGO, D. ., ZIDA, A. ., ZOURE, A. A. ., DJIGMA, florencia W., & SIMPORE, J. . (2024). Réduction de la prévalence de la mutation 76T du gène Pfcrt de Plasmodium falciparum une décennie après l’introduction des thérapies combinées à base d’artémisinine dans un contexte de mise en oeuvre de la chimioprévention du paludisme saisonnier au Burki. Sciences De La Santé, 47(1), 24–34. Consulté à l’adresse https://revuesciences-techniquesburkina.org/index.php/sciences_de_la_sante/article/view/1553

Numéro

Rubrique

Articles